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L’Équipe de modération :orange_heart:

1 « J'aime »

Bonjour,c’est par hasard que je suis tombée sur ce forum,il n’est pas si facile d’avoir de l’aide pour en parler du suicide ,j’ai perdue mon fils par suicide le 28 Décembre 2022 a l’âge de 33ans il laisse deux enfants 7et11 ans,je me demande si un jour je serai capable de sourire sans effort sans faire semblant?

7 « J'aime »

Merci pour votre partage @Mondeuil. Effectivement, perdre un proche par suicide entraîne toutes sortes d’émotions et de réactions. Il n’y a pas de durée déterminée au deuil, et il est important de prendre soin de vous et de respecter vos besoins.

Les services des centres de prévention du suicide s’adressent aussi aux personnes qui ont perdu un proche par suicide. N’hésitez pas à faire appel à eux. Il est important de parler, d’être écouté et guidé par un intervenant si ça ne va pas.

Également, vous pouvez téléphoner au 1 866 APPELLE (1 866-277-3553), clavarder avec un intervenant ici ou composer le 535353 pour communiquer par texto. Ces services sont gratuits, confidentiels et disponibles 24/7. Des intervenants qualifiés peuvent vous accompagner. Prenez soin de vous.

Ariane :orange_heart:
Équipe de modération

1 « J'aime »

Bonjour ,
J’ai vécu plusieurs deuil par suicide au cour de ma vie , trop en fait, cinq.
Le dernier remonte en février 2022 , on ne s’y fait jamais , cette douleur vive qui nous scie en deux.On ne sait trop à qui parler de ça mis à part le groupe de soutien je n’ai trouvé personne à qui en parler assez pour me vider le coeur au complet de toute cette peine,tristesse,colère,incompréhension,culpabilité,vulnérabilité,douleur,souffrance extrème qui peut nous habiter , nous les endeuillés par suicide.Cette nuit je ne dors pas et ce n’est qu’une parmie tant d’autre , je dois me parler pour me raisonner car ce ne sont que ces larmes qui remontent constamment , la nuit , seule et vulnérable en pensant à lui , à eux tous les 5 qui sont partis , par choix , chacun leur tour depuis des années …c’est dur et c’est un combat quotidien , je sais que des jours meilleurs viendront par expérience mais il faut vivre cette peine , il y a tant de questions sans réponses car ils sont partis avec leur douleur , on dois se trouver des solutions , des réponses car il n’est plus là, ils ne sont plus là, comment se sortir de ce gouffre , au début c’est le néant , on ne sait trop comment on va arriver à y passer au travers , on croit qu’on n’y arrivera jamais, c’est trop dur cette souffrance qui fait trop mal en-dedans .Il faut s’accrocher et croire en une force intérieure, puiser en nous du courage, aller chercher de l’amour des gens qui nous entoure, c’est dur de garder le cap , il faut chercher de l’aide mais cette aide elle est dure à trouver dans mon cas.De plus , j’ai plein de remords dont je dois me libérer car c’est trop lourd à porter , vous en avez-vous et comment faites-vous pour les évacuer, c’est une vraie prison que de vivre avec cette culpabilité et ses remords qui me hante jour et nuit.Je demande à la vie de me guider vers un cheminement de paix à travers cette épreuve douloureuse ,à moi et à tous les endeuillés par suicide.

7 « J'aime »

@Lelou, ce que vous avez vécu à répétition peut en effet entraîner des émotions difficiles et complexifier votre deuil. Il est normal d’avoir besoin de trouver de l’aide pour se sortir de cette souffrance et trouver des façons de se diminuer le sentiment de culpabilité qui peut vous habiter. Le chemin vers la paix intérieur peut commencer avec le partage des émotions que vous ressentez. N’hésitez pas à continuer de discuter avec d’autres ici, ou encore chercher le soutien d’intervenants en communiquant ici ou en contactant le 1-866-APPELLE.
Vos ressentis peuvent être comparables à des cailloux que vous accumulez dans un sac à dos qui peut devenir lourd à porter. Parler, c’est déposer au sol ce sac à dos rempli de cailloux. Prendre une pause et se libérer un peu. :orange_heart:

Continuez à prendre soin de vous en profitant des petits moments de grâce que vous pouvez vivre en faisant des choses pour vous, qui vous font du bien.

Stéphanie
Équipe de modération

2 « J'aime »

:sob::sob::sob:
J’ai perdu mon ex conjoint
Le papa de mes 2 premiers enfant.
Le 28 décembre 2022 aussi
Il avait 41 ans
Et non personne veut parle de suicide
Je me sens très seule c’est dure a accepté

2 « J'aime »

@SabyH, nous sommes désolés pour la perte de votre ex-conjoint et nous sommes de tout cœur avec vous. Effectivement, la solitude peut être lourde à porter lorsqu’on vit un deuil. Il est légitime d’avoir besoin de parler de ce que vous vivez.

Une autre membre de la communauté mentionnait récemment que de rencontrer d’autres personnes endeuillées, que ce soit par suicide ou non, peut permettre de se sentir écouté.e, moins seul.e et de recevoir du soutien.

Chaque expérience de deuil est valide, n’hésitez pas à vous exprimer sur ce forum. De plus, nous vous invitons à cliquer ici pour en savoir plus sur les ressources offertes dans votre région. Si besoin, voici également des outils qui peuvent aider à accompagner un enfant dans le deuil.

Sachez que vous pouvez parler à un intervenant qualifié, téléphoner au 1 866 APPELLE (1 866-277‐3553), clavarder avec un intervenant ici ou composer le 535353 pour communiquer par texto. Ces services sont gratuits, confidentiels et disponibles 24/7.

Vous méritez d’être écoutée. Prenez soin de vous.

Ariane :orange_heart:
Équipe de modération

2 « J'aime »

Bonjour, ça fait plusieurs fois que je recommence ma présentation. J’ai l’impression parfois que ce que je vis est irréel. Quand j’avais 13 ans j’ai perdu par suicide une personne vraiment importante dans ma vie. C’était ma tante préférée. Pour me l’annoncer on m’a dit qu’elle était malade. C’est tout. Plus tard j’ai appris par hasard que c’était un suicide. Je n’ai pas eu de soutien…on m’a dit…c’est la vie…ce genre de choses arrivent quand on ne vas pas bien. En novembre dernier, j’ai perdu mon père exactement de la même manière. Mes enfants ont perdu leur papy, moi j’ai perdu mon papou, ma sécurité, un homme qui m’a beaucoup appris et pleins de projets en suspends qui se termineront sans lui. Ma mère me répète sans cesse que c’était son choix. J’ai l’impression d’être la seule qui a de la peine (ça allait mal entre mes parents). Ma mère n’a pas voulu faire de cérémonie…rien. Je l’ai vu la dernière fois, à travers une vitre au crématorium. On est allé manger après…ça parlait voyage…ça parlait de Noël…moi je voulais seulement qu’il ne soit pas oublié. Ma mère m’a dit que c’était un peu de ma faute ce qui était arrivé…j’arrive pas à lui pardonner. Comment tu peux dire ça à ton enfant?? On ne se parle plus beaucoup, ni à mon frère qui lui a décidé que c’était mieux de couper les ponts. Je sais que tout ça est pêle-mêle…mais c’est comme ça dans lon coeur et ma tête. Merci.

3 « J'aime »

Bonjour, moi ma fille s’est suicidée en décembre 2022 à l’âge de 25 ans. Elle avait des problèmes de santé mentale: tpl, tag et toc. Elle était suivie par un psychiatre depuis environ 5 ans. Elle était très intelligente, sensible et drôle, toujours là pour aider les autres. D’ailleurs elle a toujours travaillé auprès des autistes et déficients intellectuels. Elle embrassait pratiquement toutes les causes et avait de la difficulté à accepter tous les moins bons côtés de l’humain, comme tous les crimes, guerres, injustices, etc…

Une chose qui est encore très difficile à accepter pour nous c’est que dans la semaine précédent son suicide elle est allée 2 fois de suite à l’urgence en disant clairement avoir besoin d’aide pour se protéger d’elle-même et de ses idées noires. Ils l’ont laissée dépérir à l’urgence tout ce temps et n’ont pas fait grand chose pour l’aider selon nous. Selon ce qu’elle nous a dit, un md lui aurait même dit qu’elle n’était là que pour attirer l’attention et que si elle avait vraiment voulu se suicider elle l’aurait déjà fait, ce qui semble de la provocation pour passer à l’acte selon nous. En tout cas dans sa 20e lettre, celle à elle-même, elle a clairement écrit que ces 2 visites à l’urgence l’ont complètement anéantie…

Heureusement que son départ s’est terminé par un don d’organes. Le 24 décembre elle a donné son coeur, son foie et ses 2 reins en cadeau de Noël à 4 receveurs/ses. Grâce au destin (ou peut-être que c’est elle de là-haut qui a organisé ça?) on a déjà retrouvé 2 des receveurs grâce aux réseaux sociaux. Ça met un baume sur la plaie de savoir que 4 vies se poursuivent grâce à elle. Au moins elle ne sera pas morte pour rien. Je vous souhaite à tous de la douceur pour passer au travers cette terrible épreuve…

7 « J'aime »

@Angy , merci pour le partage de votre réalité. Perdre quelqu’un par suicide est éprouvant et la détresse que ce geste entraîne chez les autres peut effectivement être déstabilisante. Certaines personnes se sentent inconfortables à parler du suicide. Des outils sont d’ailleurs disponibles sur le sujet, pour, notamment, permettre d’explorer des pistes pour annoncer un décès par suicide à un enfant.

Les stratégies pour la gestion des émotions et la façon d’aborder le suicide dans les discussions gagnent à être connues, développées et partagées. Comme toutes les autres stratégies d’autogestion, ce sont des façons de faire pour lesquelles, souvent, on gagne en aisance au fur et à mesure que l’on apprend à composer avec divers événements de la vie. En même temps, personne ne peut se préparer réellement à vivre un tel choc lié au suicide d’un proche. Les antécédents familiaux de suicide s’avèrent également des facteurs de risque liés au suicide, c’est pourquoi nous encourageons les personnes qui se sentent concernées par ce phénomène à ne pas hésiter à faire appel à des intervenants qualifiés, qui sauront vous aider à trouver des outils pour aller mieux.

Encore une fois, bienvenue, merci et bon courage,

Stéphanie :orange_heart:
Équipe de modération

1 « J'aime »

Merci, @Stef70 pour votre témoignage. Votre fille semblait être une personne incroyable. Il est touchant d’entendre que le don d’organes de votre fille a permis d’aider plusieurs personnes.

Il est compréhensible que des événements douloureux puissent être difficiles à accepter. Plusieurs questions peuvent survenir et parfois certaines d’entre elles restent sans réponse. Le deuil par suicide n’est pas linéaire et il peut être ponctué de jours difficiles, ainsi que de jours meilleurs. Il existe des stratégies qui peuvent aider à y faire face.

Également, n’hésitez pas à contacter des intervenants qui sont disponibles 24/7 pour vous écouter et pour vous soutenir.

Nous vous souhaitons à notre tour de la douceur dans cette épreuve. Prenez soin de vous.

Ariane :orange_heart:
Équipe de modération

1 « J'aime »

Bonjour, je suis en deuil de mon mari qui s’est enlevé la vie en septembre dernier. Je vis des hauts et des bas, parfois il m’arrive de rire, d’autres fois je suis dans un creux de vague d’où il me semble que je ne sortirai jamais.
J’ai perdu mon mari, mon compagnon de vie à la retraite, mon ami, celui sur qui je pouvais compter et celui avec qui je voulais vieillir. Il en a décidé autrement et je dois apprendre à vivre avec un choix qui n’est pas le mien. Je dois m’occuper de tout ce qu’il a laissé, de tout ce qu’il a abandonné.
Il y a un peu plus de deux ans, nous nous étions mariés ici sur notre propriété, dans notre foyer, nous avons vécu un grand moment de bonheur que nous partagions aussi dans notre quotidien.
La maladie mentale t’a frappé toi mon homme bien aimé. Ton service militaire, ta souffrance, tes traumatismes, ton héritage familial t’ont rattrapé
Malgré toute l’aide que tu recevais, Tu choisi de mettre fin à ses jours pour composer avec ta détresse. Tu l’as fait au même endroit où nous nous avons vécu le plus beau jour de notre vie. Maintenant tous mes beaux souvenirs sont teintés de l’horreur, de l’irréparable, de la trahison, de la blessure au plus profond de mon âme. Mon coeur est en miettes
Malgré ces derniers mois d’agonie, j’ai trouvé la force en moi de continuer d’avancer, un pas à la fois, une seconde à la fois, d’aller chercher et d’obtenir toute l’aide que j’étais capable d’avoir. J’en suis reconnaissante et je continue mon cheminement au quotidien. Peut-être un jour que je trouverai un peu de paix, que je trouverai un sens, une direction. Pour l’instant, je me prends où j’en suis, j’essaie d’être douce avec moi-même et de prendre soin de moi.

6 « J'aime »

Merci @Cavalrie pour votre témoignage.

« Pour l’instant, je me prends où j’en suis, j’essaie d’être douce avec moi-même et de prendre soin de moi. » Vos mots témoignent d’une bienveillance souvent très importante lorsqu’on vit une telle souffrance. Certes, reprendre sa vie après un deuil par suicide demande, entre autres, d’être à l’écoute de ses besoins et d’accepter parfois que des questions puissent rester sans réponse. Avancer un jour à la fois, un pas à la fois comme vous le dites peut permettre d’accepter que certaines journées soient plus difficiles et également d’accueillir celles qui sont plus douces. N’hésitez pas à partager ce qui vous aide à prendre soin de vous et à poser vos questions.

Bienvenue dans la communauté Calvarie et prenez soin de vous.

Ariane
Équipe de modération :orange_heart:

2 « J'aime »

Je comprends totalement le sentiment de culpabilité. Ma mère s’est enlevé la vie alors que j’avais 15 ans. Elle a vécu beaucoup de problèmes de santé, une séparation d’avec mon père et par la suite ce fût un long combat contre la dépression. Par la suite mon mari s’est enlevé la vie à 36 ans. J’ai presque 60 ans et ces deuils m’habitent encore. La culpabilité est toujours présente. Je suis de tout coeur avec cette communauté et je suis vraiment heureuse qu’elle existe. Je viens de trouver ce site par hasard sur Internet. Merci de tout coeur à ceux qui rendent ces échanges possibles.

4 « J'aime »

Merci pour votre partage @Angel1963, nous vous souhaitons la bienvenue dans la communauté.

La culpabilité ressentie est compréhensible. En même temps, vous n’êtes pas responsable des choix des autres personnes. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de vivre son deuil. Prendre le temps de vivre vos émotions et de respecter vos besoins est important.

Également, il est important de se souvenir qu’il est possible que cette culpabilité, par moment, soit moins intense. Il est important de se connecter aux éléments qui font du bien et qui réconfortent.

Nous vous encourageons à continuer à vous exprimer et à partager votre vécu à la communauté si vous le souhaitez.

Sachez que vous pouvez téléphoner au 1 866 APPELLE (1 866-277-3553), clavarder avec un intervenant ici ou composer le 535353 pour communiquer par texto. Ces services sont gratuits, confidentiels et disponibles 24/7. Des intervenants qualifiés peuvent vous accompagner. Prenez soin de vous.

Ariane
Équipe de modération :orange_heart:

2 « J'aime »

bonjour Angel1963
j’ai trouver ce site moi aussi par hasard et c’est bon de pouvoir s’exprimer parmi des personnes qui ont vécu un suicide dans son entourage. Pour ma part, je souhaite apporter mon expérience aux nouveaux endeuillés du suicide apres 16 ans de deuil du suicide de mon fils qui avait 18 ans a l’époque. Et en meme temps, ca m’apporte a moi la chance de cotoyer des personnes qui ont vécu la meme chose et de pouvoir m’exprimer sans avoir peur de déranger autour de moi.
On ne peut pas demander a notre entourage de comprendre exactement ce qu’on ressent. Chaque deuil est unique, meme pour les personnes qui on a vivre le deuil apres la perte d’une meme personne. Pour ma part, mon fils avait 2 grands freres (qui l’aimait beaucoup) qui sont nos enfants avec leur conjointes, et meme que nous avions un petit fils qui est arrivé 3 mois apres son suicide… il avait 2 grandes famille de chaque coté, oncle, tante, cousins et cousines tres proches, beaucoup de bons amis (qui n’avait pas déceler sa détresse). Il a surpris beaucoup de personne avec son décès. Personne ne l’a vu venir. Excepter moi sa mere qui avait déceler une détresse chez lui suite a une peine d’amour depuis 1 an auparavant. Mais au grand jamais je n’aurais pensé qu’il était rendu là. J’étais connecter avec cet enfant là depuis sa naissance…j’avais un lien avec lui que je n’avais pas avec mes autres garcons…peut etre a cause que c’était mon bébé. Il était un beau grand jeune homme, il était tres intelligent et était apprécier de tout le monde autour de lui. Son déces en a ébranler plusieurs autour de lui. Plusieurs ne comprenait pas son geste…je crois qu’ils ont appris que malgré le fait que tu avais tout devant toi, une personne pouvait vivre un détresse intérieur malgré le fait qu’il avait le tour de se cacher derriere le p’tit comique qui aimait faire rire les autres autour de lui.
J’ai eu la chance d’avoir recu beaucoup de soutien autour de moi…amis endeuillés par le suicide de leur fille, la meme année que notre fils…la famille et les amis de notre fils étaient tres bons avec nous sa famille.
Aujourd’hui, je peux dire que meme apres 16 ans, le deuil nous habite encore. Et je crois qu’il va nous habiter jusqu’a la fin de nos vies mais moins intensivement. Je regarde mes 2 autres garcons et je remarque qu’ils sont encore affecté par le suicide de leur jeune freres…meme chose pour nous ses parents. Nous apprenons a vivre avec nos émotions de chaque jour. Nous avons 4 petits enfants: 2 petits fils et 2 petites filles.
Mon deuil: je croyais qu’un jour, il partirait. Mais, non, il est toujours là et il sera toujours là et je crois que c’est normal. Perdre un enfant ou une personne par suicide RESTE un geste incompréhensible. Ce que j’ai appris avec le suicide de mon fils: lorsque tu ressens de la peine, de la détresse ou du stress, PARLES EN a quelqu’un en qui tu as confiance. Ma mere nous a enseigner cette citation: « une joie partagé double d’intensité tandis qu’une peine partagé diminue d’intensité » Donc PARLES-EN et tu verras que tu n’es pas seul a vivre ce que tu vis en ce moment de détresse.

7 « J'aime »

@Bleu , le message que vous partagez aux autres membres sur l’importance d’en parler quand ça ne va pas est important. Merci de l’avoir écrit. N’hésitez pas, tous, à parler de ce forum autour de vous également, plus nous serons dans notre communauté de partage, plus les échanges se feront riches et aidants. Parler ou écrire, communiquer du moins, est la clé de la gestion de ses émotions et une façon de pratiquer l’empathie et l’autocompassion pour aller mieux, tout en se sentant entouré.

Stéphanie :purple_heart:
Équie de modération

1 « J'aime »

Bonjour,
Comme plusieurs autres, j’ai découvert le site par hasard. C’est dommage car j’en aurai eu bien besoin il y a 7 ans. Mais je suis content d’être avec vous à partir de maintenant.
Il y a 7 ans, c’est ma fille de cœur (terme que j’utilise pour parler de ma fille non biologique, ni adoptive légalement, mais que j’avais adopté de tout mon cœur depuis plusieurs années) qui s’est enlevée la vie à 29 ans. Elle souffrait dans son âme depuis longtemps, mais semblait avoir repris le dessus depuis quelques années… avec des hauts et des bas évidemment.
Sa mort m’a tué moi aussi… à tout le moins à tuer quelque chose en moi. La première année, j’ai survécu mais de peines et de misères tellement la souffrance était grande et profonde. Comme l’écrivent plusieurs de personnes sur ce site, il y a tellement peu de personnes capable d’écouter notre souffrance après un suicide. C’est pour cela qu’un site comme celui-ci est si important.
Aujourd’hui, 7 ans plus tard, à quelques jours de la date de son décès, je suis toujours en deuil mais je ne souffre plus autant. Je pense à elle plusieurs fois par semaine. Parfois pour un bon souvenir qui me revient en mémoire, parfois tout simplement parce que je m’ennui d’elle et que j’aimerais lui parler ou la prendre dans mes bras.
Ma vie est presque revenue à la « normale » et en même temps elle ne sera plus jamais la même. J’ai cherché à trouvé un nouveau sens à ma vie maintenant qu’elle n’est plus vivante à mes côtés et je crois que j’y suis arrivé… mais ce n’est plus comme avant, ça c’est certain.
Je suis heureux de me joindre à votre communauté.

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@Quino65 , bienvenue dans notre espace de partage! Oui, la plateforme n’existe que depuis peu et nous constatons qu’elle répond enfin à un besoin important, qui méritait d’être adressé. Nous sommes fiers de voir cette belle communauté grandir et apporter du soutien à ceux qui peuvent en bénéficier. :orange_heart:
Je suis heureuse de lire que vous avez su vous remettre tranquillement de cette perte de votre fille de coeur qui était si chère à vos yeux. Si vous le souhaitez, il serait intéressant de nous partager quelles sont les choses qui vous ont aidé, les stratégies que vous avez mises en oeuvre pour prendre soin de vous et qui vont ont aidé à passer à travers. Vous pouvez le faire juste ici, dans l’espace dédié aux stratégies pour aller mieux.. Il vous sera possible alors de créer un sujet, si vous le désirez bien entendu.
Merci pour votre message de présentation et nous vous accueillons à bras ouverts! :slight_smile:

Stéphanie :purple_heart:
Équipe de modération

3 « J'aime »

Bonjour, je suis nouvelle sur ce site et japprivoise son fonctionnement :wink:. Je vous écris parce que votre message mest très touchant… En mai dernier, jai perdu mon filleul. Bien que ce ne soit pas mon fils, dans mon coeur, cest ce quil était. Cétait notre relation, il mappellait « mamanraine » et je lappellais « mon grand » comme jappelle mes fils. Je suis percutée par sa perte et votre message me donne lespoir daller mieux un jour… Je vous remercie de votre témoignage et suis de tout coeur avec vous :heartpulse:

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