Depuis que tu nous a quitté , tu ne souffres plus j’espère .J’espère vraiment car tu me manques tellement .Pas une journée ne s’est passée sans que je ne pense à toi depuis un an et un mois …Ce temps est si long et si court en même temps…je passe mon temps à me demander où es-tu et es-tu au moins en paix , as-tu trouver le chemin de l’amour , ton âme est-elle calmée enfin?Toi qui a tant souffert dans ta vie , toi qui as tant essayé de sortir de ce gouffre qui t’étouffais sans cesse, toi qui cherchais le bonheur sans jamais le trouver, sans jamais être apaisé,reposes-tu en paix maintenant …au moins.Ton absence pèse sur ma vie comme un poids énorme.J’ai beau essayer de m’y faire , à cette nouvelle réalité , je me heurte à un mur difficile à surmonter car les émotions qui naissent en moi depuis ta perte sont tellement souffrantes et difficiles …colère, tristesse,ennui, peine, déni,culpabilité ,ne sont que quelques-unes des émotions qui m’envahissent sans cesse.Aide-moi , aide-nous à vivre , continuer , avancer , regarder en avant , malgré que ton corps n’est plus là en chair mais apaise-nous , donne-nous la force de continuer et de traverser cette tempête.J’aimerais tellement te parler , te voir , mais il faut que je me fasse à l’idée que c’est terminé…Mes larmes ne sortent plus mais ma peine est toujours là, c’est difficile pour moi d’en parler avec les gens , pour moi c’est encore frais , c’est encore comme si c’était hier,pour eux ça fait longtemps .Mais je ressens tellement le besoin d’en parler mais personne avec qui je me sens bien de le faire.Je t’aime, tu seras toujours dans mon coeur.
Je partage cette douleur.
3 ans et deux semaines pour moi. Et la douleur est toujours aussi forte. La vie reprend le dessus, l’espoir a une force qui nous surprend… Et pourtant. Son regard, son sourire, sa voix, sa chaleur, sa présence… Il est partout et nul part en même temps. Il est parti, mais n’a jamais été aussi présent. Omniprésent, partout, tout le temps.
Je m’endors chaque soir, la main tendue, en lui demandant de la tenir pendant que je dors, de m’aider à faire fuir les cauchemars. Je lui parle dans ma tête, à voix haute, je lui hurle ma peine. J’espère qu’il m’entend, et du même coup, je sais que ma peine le ferais juste souffrir encore plus. Je refuse de parler de deuil, ou d’acceptation. Ces mots m’écœurent. Je n’accepte pas, je ne passe pas par dessus, je continue, je vis. Il n’aurait jamais dû partir, je n’aurais jamais dû lui survivre.
On n’avait pas de lien de sang. On n’était pas amoureux. Et pourtant, il était ma famille, j’étais la sienne.
Aujourd’hui j’élève son fils, qu’il a laissé derrière… Et je survis chaque jour en m’accrochant à ce sourire… Qui ressemble tellement au sien… Je t’aime mon précieux, précieux ami.
Courage à vous, courage a nous….
Merci tellement pour ces mots apaisants,
Oui il est précieux le sourire de son fils qui te sourit chaque jour à travers lui…c’est un cadeau du ciel…
Courage et merci , nous trouvons une force à l’intérieur qui nous aide , nous avons plus de ressources que nous croyons en-dedans de nous , il suffit de les trouver.
Je m’endors ce soir en lui demandant de me guider vers la paix intérieure pour moi et tous nous endeuillés par suicide.
Bonjour Lelou et Lola,
Ce que vous nommez tous.tes deux, le fait qu’il puisse parfois être difficile de parler du deuil ou de l’aborder avec d’autres personnes, c’est tellement touchant. En effet, il est possible que la douleur soit présente au quotidien et en même temps, vous identifiez ces moments où vous vous accrochez à l’espoir et où vous pouvez trouver en vous la force de continuer. Certaines personnes disent que les jours se suivent mais ne se se ressemblent pas, dans ces vagues d’émotions qui vont et qui font partie d’un processus normal. Voilà justement pourquoi nous préférons utiliser l’expression ‹ ‹ vivre son deuil › › plutôt que ‹ ‹ faire son deuil › ›, car cette façon de prendre soin de vous se vit quotidien.
Que vous souhaitiez parler de cette personne qui vous manque, de vos souvenirs avec lui.elle ou de votre propre peine ou de votre propre colère, tout est valide. Vous vous écoutez et vous faites bien de le faire. Vous pouvez être fiers.fières de continuer à prendre soin de vous en mettant en place vos propres stratégies pour trouver un peu de paix intérieure.
Continuez à être doux.ces envers vous-mêmes,
Stéphanie
Équipe de modération