Le 4 juin mon père met fin à ses jours. ça fait 33 ans et je ne crois pas pouvoir m’en remettre. Je vis avec mais c’est toujours là.
L’année de mes 43 ans a été très difficile car c’était l’âge de mon père.
ma soeur aussi a eu une une année difficile à ses 43 ans.
Je comprends tellement les gens endeuiller par le suicide. J’avais besoin de me sentir normale d’avoir encore de la difficulté avec le suicide de mon père même après 33 ans.
Je partage tellement votre ressenti. Moi, cela fait déjà plus de de 7 ans que ma conjointe m’a quitté et je ne trouve pas vraiment cela plus facile qu’au début. Très souvent, je ne vois pas la différence entre ma douleur et mon vide que j’avais après 7 heures, 7 jours, 7 semaines, 7 ans, … On essaie de fonctionner ou du moins de faire semblant de fonctionner. En espérant un jour aller vraiment mieux. Certains semblent réussir alors il faut continuer d’y croire. Courage.
Merci pour vos partages. Les réalités que vous exposez ici en vous racontant mettent bien en lumière l’importance de l’espoir et de la persévérance.
La douleur et le vide sont là, bien réels. Il se peut qu’ils soient toujours là, sans que vous ne perceviez de différence au fil du temps. La différence, pourtant, elle réside dans les réflexions que vous avez, dans votre façon de vivre cette perte et de composer avec la douleur et le vide.
Si vous avez l’impression de devoir « faire semblant de fonctionnner », n’hésitez pas à consulter ou à ventiler avec d’autres personnes autour de vous, afin de vous raccorder avec votre ressenti. Si cela n’est pas possible, des intervenants sont disponibles pour discuter avec vous et se feront d’ailleurs un plaisir de vous permettre de déposer tout ça. Cliquez sur le mot en bleu ici.
Vous avez le droit d’y aller à votre rythme, d’avoir de moins bonnes journées comme de meilleures. Tout ce que vous vivez est normal; c’est plutôt le suicide d’un proche qui ne l’est pas. Vous faites au meilleur de vos capacités dans les circonstances et c’est parfait ainsi, c’est même admirable,