Mon fils de 20 ans est décédé par suicide le 13 août dernier. Mon époux, son père, semble aller mieux et edevent fonctionnel. Moi non. Nous avons 2 autres enfants. Je ne suis pas capable de m’occuper d’eux. Je suis envahie par des pensées de désespoir. Je ne sais pas comment vivre sans lui. Je cherche des témoignages et de l’espoir. Même si ça me semble impossible, il faut que je continue- pour les deux autres.
Bonjour Eve-Stéphanie,
Mais surtout « Bon courage ». Je comprends très bien votre désespoir. Et votre « solitude » quand on se compare aux autres qui semblent faire preuve de plus de résilience que nous. Et je dis bien « semblent ». Et oui, « malheureusement» ou « heureusement » (C’est à voir !) , il faut continuer pour nos proches. Moi je continue pour mes 3 filles malgré l’absence du « Soleil » qui a été à « l’essence de ma vie » pendant près de 30 ans, soit mon amoureuse. Je vais penser à vous. Comme l’ensemble de la communauté.
Seuls, tous ensemble.
Bonjour Eve-Stéphanie,
Je tiens à vous envoyer une dose de douceur dans ce tourbillon d’émotions qui vous envahit présentement. Chaque personne vit un départ traumatique à sa façon. Il est normal de se sentir dépassé. La douleur ressentie va s’apaiser tranquillement, vous aller retrouver vos repères. La vie ne redevient pas comme avant mais l’humain s’adapte, il est resilient et il poursuit sa route. Permettez-vous de vivre votre deuil et soyez bienveillante envers vous. Que reste-t-il quand l’être cher n’est plus là ? Il reste les souvenirs des beaux moments que vous avez chéris avec lui et toute votre famille. Permettez-vous d’y penser. Si vous avez des proches avec qui vous vous sentez à l’aise de discuter, n’hésitez pas à le faire.
Ces mots n’effaceront pas votre douleur mais ils partagent une compréhension de ce que vous vivez actuellement.
Bonjour à vous,
Moi aussi, j’ai perdu mon fils par suicide. En décembre, cela fera trois ans déjà. La douleur reste présente, mais avec le temps, j’apprends à vivre avec cette absence.
J’ai deux autres fils et des petits-enfants. Ce sont eux qui m’aident à garder la tête hors de l’eau. Leur amour, leur présence et leurs sourires me donnent la force d’avancer un jour à la fois.
Je sais à quel point c’est difficile, surtout quand nos enfants ne vivent plus avec nous. Mais il faut se donner du temps, ne pas rester seul, et surtout oser en parler. Il ne faut pas avoir peur de dire ce que l’on ressent, ni de demander de l’aide.
Le temps n’efface pas la douleur, mais il adoucit les blessures, doucement. Et parler, c’est déjà un pas vers la guérison.
Bonjour Eve-Stéphanie,
Je vous offre toutes mes sympathies pour la perte de votre fils. Votre monde vient de s’écrouler, le plancher s’est ouvert sous vos pieds et vous êtes dans une spirale descendante sans fin…. Il est très difficile de se retrouver des repères, de se faire à l’idée de ne plus jamais le revoir. Cela fait mal, et c’est une douleur atroce et c’est bien peu dire. L’on se questionne et remet tout en question, ça nous gruge toute notre énergie.
La violence de l’absence est intolérable en ce moment mais sachez que vous avez en vous tous les outils afin de composer avec toutes ces émotions, cela peut sembler impossible à surmonter en ce moment mais 1 minute, une demi-heure, une heure, 24 heures à la fois, comme nous tous vous y arriverez. Je ne dis pas que c’est facile, ce serait mentir mais un jour à la fois.
Bon courage, je pense à vous et je vous transmets des ondes positives. ![]()
Je souffre pour vous et avec vous. Prenez bien soin de vous ! Paix et lumière, et prières à ma façon. x
Bonjour,
Je comprends votre désespoir, moi aussi j’ai perdu mon fils ! Il avait 21 ans, depuis 1 ans.
Le sentiment de culpabilité m’accompagne souvent, cette voix qui me dit qu’est ça prenait pour l’aider!
Moi aussi j’ai 2 autres enfants. La différence est que c’est mon mari et depuis le premier instant, est très au désespoir, et qui n’arrive pas à se retrouver, ni à être présent au niveau émotionnel quand il le faut!
Alors je n’ai pas le choix d’être forte et d’être là pour le reste de la famille et je continue à travailler. Je ne sais pas comment ni d’où j’obtiens mon énergie ni le pouvoir de continuer, je craque par moment, mais je reviens après. Le cycle du deuil est long et pénible.
Essayez de garder espoir, de retrouver des petits moments de paix.
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