J’ai perdu mon fils Alexandre à 20 ans

Mon beau grand garçon est décédé par suicide le 13 août. Ses funérailles sont ce vendredi et samedi. Je passe mes journées à pleurer. Il a aussi une petite sœur de 14 ans et un frère de 19 ans. Je ne sais pas comment gérer mes émotions. Je ne sais pas commenter continuer à vivre sans lui. Je me sens coupable et incapable comme mère. Je ne sais pas comment fonctionner.

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Bonjour Eve-Stéphanie,

Je viens juste de tomber sur votre message. Je suis tellement désolée pour ce qui vous arrive. J’espère que vous êtes bien entourée par les vôtres mais aussi par des groupes de soutien thérapeutique. Je me permets de vous référer à Cristiane Bourbonnais (cbourbonnais@cohesion.ca) qui reçoit un groupe d’endeuillés par suicide par visio toutes les semaines. Elle vous parlera “one on one” avant. C’est d’un réconfort inestimable. C’est un très petit groupe. Les membres partagent entre eux leurs difficultés après et avant la perte du suicide et comment gérer son deuil. Les premières réunions peuvent parfois être difficiles. Les membres ne sont jamais obligés de partager. Souvent, il suffit d’écouter.

Je vous envoie lumière et paix…je vais prier à ma manière pour vous et je vous garde dans mes pensées.

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Ayant perdu mon fils de 24 ans il y a 2 ans, je ne trouve toujours pas les mots justes devant une telle douleur… je crois qu’il n’en existe pas…. mais je veux que tu saches que nous sommes plus fort que nous le croyons. Pour l’instant, les émotions qui te traversent sont tout à fait légitime compte tenu de la situation. Perdre son enfant est une épreuve que nul ne devrait traverser, et pourtant nous portons ce poids.

Même dans l’immense noirceur, il reste des lueurs : l’amour que nous avons donné et reçu ne s’éteint pas. Il continue de vivre à travers nos souvenirs, à travers chaque souffle, chaque geste de tendresse que nous posons encore.

Je t’envoie toute ma douceur dans ce chemin difficile. Tu n’es pas seule, et même si l’avenir paraît lourd, il porte encore la possibilité de petits instants de paix, de réconfort et, doucement, d’espoir.

Accroche-toi, n’hésite pas à partager ton ressenti et si tu peux échanger avec un groupe de soutien ou en thérapie individuelle cela est vraiment aidant.

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J’adore ces mots. S’accrocher aux doux souvenirs, à ces petites choses au quotidien qui peuvent être douces, c’est vrai que cela peut faire du bien.
Merci @Nyny, pour ce partage.

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Je vous comprends tellement . Force à vous :sparkles:

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J’ai perdu mon neveu et présentement j’ai de bons comme de mauvais moments. Je ne peux pas comprendre car je n’ai pas d’enfant mais je peux comprendre ce que vous pouvez vivre. J’aimerais pouvoir m’entraîner et ou faire mon projet mais je ne suis pas très motivé. Le plus dur, mes deux meilleurs amis sont très occupés dans ce moment.

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